Publié le 06 Septembre 2024
Nombre de personnes, jeunes actifs ou étudiants, peinent à trouver un logement alors que certains retraités disposent de chambres disponibles, mais d’une retraite insuffisante. L’option du logement partagé solidaire peut être une solution à privilégier, c’est ce que l’on appelle la cohabitation intergénérationnelle solidaire. Gratuite ou à loyer modéré, contre services rendus ou pas (mais à notifier dans le contrat), il s’agit tout simplement d’une mesure de cohabitation encadrée par la loi ELAN, votée en 2018. Outre le fait de rendre service à des personnes qui ne parviennent pas à se loger, cela permet de lutter contre l’isolement, notamment dans certaines régions rurales, mais aussi en ville, où le lien social peut vite être perdu.
L’ANIL, sur sa plateforme numérique, explique cette cohabitation qui ne peut être décidée qu’entre une ou plusieurs personnes (actives ou étudiantes) de moins de 30 ans et une ou des personnes de plus de 60 ans, disposant d’une chambre libre a minima. Si la personne qui accueille est elle-même locataire, rien ne s’oppose à cette colocation intergénérationnelle, à condition d’en informer préalablement le bailleur qui ne peut s’y opposer. Le réseau Cohabilis, certaines associations de fondation étudiante et quelques dispositifs locaux aident à la mise en place de ces contrats intergénérationnels.