Publié le 07 Octobre 2024
Réformé en 2021, dernièrement révisé, le DPE s’améliore en s’adaptant aux nouvelles contraintes réglementaires. Un nouveau guide destiné aux diagnostiqueurs immobiliers, spécialistes de ce diagnostic immobilier qui accompagne les bailleurs et vendeurs dès la mise en ligne de leur annonce, a été édité par le gouvernement. Il met un accent particulier sur la notion de confort d’été hors climatisation, un critère primordial au vu du dérèglement climatique et de ses effets sur l’environnement et la santé.
Cette notion de confort estival a fait son apparition dans la RE 2020. Bon, moyen ou insuffisant, le niveau d’un logement par rapport au confort estival apparaît en seconde page du DPE, via un indicateur spécifique. Cet indicateur ne tient pas compte de la climatisation, on parle donc de confort d’été passif.
Cet indicateur de confort estival peut être amélioré en renforçant l’isolation de la toiture et des murs extérieurs, sans oublier l’installation de brasseurs d’air fixes et de protections solaires extérieures volets ou brise-soleil). Deux critères essentiels à la bonne performance estivale d’un logement sont à retenir : l’inertie de la construction, et son aspect traversant. À savoir, 17 % des déperditions d’énergie d’un logement sont dues à une ventilation inexistante ou peu performante.